De l'angoisse à la sérénité: comment la sophrologie m'a apaisé...
- mguylene6
- 7 févr.
- 2 min de lecture
Aujourd'hui je vous parle de moi et de mon expérience personnelle.

Je pourrais commencer par une belle phrase inspirante, du style « Tout commence par un déclic »... mais soyons honnêtes, mon chemin vers la sophrologie n’a rien eu de lumineux au départ.
Pendant longtemps, j’ai vécu avec un colocataire un peu envahissant : l’angoisse. Le genre de squatteur qui s’invite sans prévenir, qui te réveille en pleine nuit et qui ne paye jamais son loyer. Elle était partout : dans mon souffle court, dans mon cœur qui s’emballait sans raison, dans cette impression de perdre pied au moindre imprévu, voir de mourir... Bref, l’angoisse et moi, on était en colocation forcée, et croyez moi, je cherchais par tous les moyens à la mettre à la porte.
J’ai testé la psychothérapie, les antidépresseurs, les anxiolytiques... Ils m’ont aidée, oui, mais au fond, je savais que je voulais autre chose. Je ne voulais pas juste tenir le coup, je voulais comprendre, me libérer. Sauf qu’à ce moment-là, je ne savais pas encore comment.
Une rencontre inespérée (avec moi-même)
C’est un peu par hasard que la sophrologie est entrée dans ma vie. Enfin, par hasard, pas tout à fait : on m’en avait parlé, mais je ne voyais pas comment respirer et fermer les yeux pouvait régler mon problème. Je n’avais pas besoin d’un truc new-âge, je voulais un vrai remède. Et puis, un jour, j’ai tenté le coup.
Première séance : étrange. Pas de baguette magique, pas d’effet waouh. Juste un moment où, pour la première fois depuis longtemps, j’ai senti mon corps autrement. Comme s’il essayait de me dire un truc, mais que jusque-là, je n’avais jamais pris le temps d’écouter.
Les séances suivantes ont été une révélation. J’ai appris à respirer (oui, j’avais oublié comment on fait !), à me poser, à observer ce qui se passe en moi sans paniquer. Et puis un jour, j’ai réalisé quelque chose d’incroyable : mes crises d’angoisse avaient disparu. Sans bruit, sans drame. Elles s'étaient évaporées, comme si elles avaient compris qu’elles n’avaient plus leur place chez moi.
Devenir sophrologue : une évidence
Quand on vit une transformation aussi forte, on a deux options : on garde le secret ou on partage au monde. Devine ce que j’ai choisi ?
J’ai voulu comprendre ce qui s’était passé. Comment un outil aussi simple pouvait avoir un impact aussi profond ? Je me suis formée, j’ai appris, j’ai pratiqué... et j’ai su. J’ai su que c’était ça que je voulais faire : accompagner d’autres femmes qui, comme moi, se sentent submergées. Leur montrer qu’il y a un autre chemin, qu’elles ont en elles les ressources pour retrouver la paix.
Aujourd’hui, quand je vois une femme arriver avec le regard fatigué et repartir avec un sourire sincère, je sais pourquoi je fais ce métier. Parce que la paix intérieure, c’est pas un concept flou, c’est une réalité accessible. Et croyez moi
, c’est bien plus puissant qu’on ne l’imagine.
Et toi, tu veux apprendre à respirer autrement ? 😉
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