Tu as changé avec le temps m'ont-ils dit...

Oui, et heureusement. Qui voudrait rester figé dans une version de soi qui accepte tout, encaisse trop et s’oublie en route ?

J’ai longtemps cru qu’il fallait faire des efforts pour être aimée. Dire oui quand on veut dire non, sourire pour ne pas froisser, tolérer l’intolérable sous prétexte que « c’est comme ça ».J’ai appris à être arrangeante, conciliante, toujours disponible… et pourtant, ce n’était jamais assez.

Le déclic : quand l’âge nous ouvre enfin les yeux

Avec le temps, quelque chose change. Un jour, on se réveille et on comprend : notre temps est limité. On réalise que chaque minute donnée à une relation bancale, à des excuses qu’on fait pour les autres, à des efforts à sens unique…c’est du temps qu’on ne récupérera jamais.

Alors, on arrête.

Pas par amertume, pas par froideur. Mais parce que s’aimer soi-même devient une priorité.

Ne plus faire semblant : un luxe que l’on se permet enfin

À force d’expériences, on apprend à reconnaître ce qui est vrai de ce qui sonne creux .Les « on devrait se voir » sans intention réelle. Les relations qu’on entretient par habitude, par culpabilité, par peur du vide. Les paroles qui blessent déguisées en « conseils bienveillants ».

Et au lieu de tout encaisser, on trie. Si une relation me pèse, je la dépose. Si une parole me blesse, je la rends .Si une situation ne me convient plus, je pars.

Mieux vaut être seule que mal entourée ? Oui, mais surtout… mieux vaut être soi-même

On dit souvent qu’avec l’âge, on devient plus sélectif .Mais ce n’est pas qu’une question de sélection, c’est une question de respect de soi.

Je ne veux plus être aimée pour ma patience à supporter l’inacceptable, mais pour qui je suis, sans filtre, sans concession inutile.

Et si ça ne convient pas à certains ? Tant pis. Enfin… tant mieux.

Parce qu’à un moment donné, on comprend que s’accepter soi-même vaut mille fois plus que d’être acceptée à tout prix. Et ça… c’est une putain de libération.